Johnny Gence Senseï, 5ème dan, est venu au Dojo du Karaté Club de Langres, le dimanche 26 mai 2011.
J’étais très heureux et très ému de recevoir Senseï Johnny Gence que vous connaissez peut-être au travers de son site : Karate-traditionnel ou de son forum ou sur d’autres forum sous le pseudo Johnny ou tout simplement lors de ses exploits sportifs. J’ai reçu Senseï Johnny Gence dès le samedi soir pour un repas champêtre. Cela m’a permis de discuter un peu avec lui du karaté et de son parcours…Mais je vous en reparlerai plus loin 😉
Parlons plutôt du stage dans un premier temps : j’avais pourtant fait beaucoup de publicité autour de ce stage, mais Langres est une petite ville et finalement nous n’étions que peu de monde. C’est très dommage, mais apparemment, cela n’a pas dérangé Senseï Johnny Gence (ce qui m’a rassuré, je dois dire!).
Donc c’est dans une ambiance très intime que Senseï Gence a pris le stage en main avec beaucoup de cœur, d’humilité et de passion. Pour la suite de l’article, je vais l’appeler Johnny, car je sais qu’il n’apprécie guère qu’on l’appelle Senseï. C’est tout à son honneur, mais croyez moi, il mérite largement d’être considéré comme un maître.
Johnny est réellement un passionné qui adore ce qu’il fait et surtout qui a une soif énorme de retransmettre ces connaissances. On ne s’en ai pas privé, on a littéralement bu ses paroles tout au long de la journée.
Le thème du stage était : les bases de la dynamique corporelle et ses applications en karaté.
Il nous a enseigné que dans toutes techniques, il faut rester connecter physiquement certes, mais également mentalement et avec le sol :
C’est ce que Johnny appelle les 3 C :
- Connexion mentale
- Connexion physique
- Connexion avec le sol
Je vais essayer de résumer ces principes :
1 – Connexion mentale :
Johnny nous expliqua que le cerveau « est très con » (j’ai pas trouvé de traduction ;-)) et que si vous déconnectez votre esprit de la technique, celle-ci perd beaucoup en efficacité. C’est ce qu’il appelle « Kyo » ou déséquilibre de l’esprit. C’est ce qu’on cherche à faire lorsque l’on feinte un adversaire, on le désoriente et il se retrouve déconnecté et donc vulnérable.
On doit conserver en permanence cette connexion mentale et celle ci doit correspondre à la technique. Par exemple, si vous donnez un Tsuki dans un sac, avec l’idée d’arrêter votre poing à la surface du sac, celui-ci dégagera beaucoup moins d’énergie que si vous prolongiez votre esprit au travers du sac. Vous voulez que l’énergie traverse la cible, il faut que votre esprit reste connecté et traverse la cible également.
Nous avons fait une expérience : vous tendiez le bras devant comme après un Choku Zuki, votre partenaire essaie de vous bouger le bras et vous résistez. Tant que votre esprit n’est pas connecté, c’est très facile pour votre adversaire. Ensuite, il suffisait qu’on imagine son poing en train de saisir quelque chose à quelques mètres – comme si votre bras avait traversé sa cible – et qu’on reste concentré (connexion mentale) sur cette idée pour que votre adversaire aie beaucoup plus de difficultés à bouger votre bras.
2 – Connexion physique :
La partie là, est beaucoup plus facile à comprendre car elle est plus concrète. Par contre, on a souvent du mal à ressentir ses propres déconnexions. Mais Johnny était là pour mettre le doigt (aie! ça fait mal!) où il fallait pour nous faire sentir ce manque de connexion physique.
Le corps est composé d’un centre (le hara) sur lequel se rattache les divers segments permettant de transmettre l’énergie produite par le centre, vers le sol et vers le point d’impact. Pour que l’énergie ne se diffuse pas n’importe où et qu’elle garde la trajectoire prévue, il faut que les articulations restent bien connectées pour que les flux d’énergie circulent correctement.
Mais Johnny allait bien plus loin, car pour lui la connexion doit rester permanente et pas seulement à l’impact. Dès le début des techniques, lors de « l’armé » par exemple, et pendant tout la phase de transmission de la technique, il faut garder les connexions. Et croyez moi ce n’est pas toujours facile à comprendre. C’est même très difficile à expliquer à l’écrit (Il faut absolument que vous rencontriez Johnny ;-)).
Les articulations les plus sujettes aux déconnexions sont les hanches et les épaules car ce sont les plus mobiles, il faut donc veiller à ce que le bassin soit toujours bien placé et à ce que les épaules soit toujours bien verrouillées.
Par exemple, pour l’épaule, lorsque l’on arme pour faire Gedan-Baraï, Johnny explique que lorsque le poing monte à l’oreille opposée (en fait Johnny ne le monte qu’à l’épaule et non à l’oreille, ce qui est logique, vu la suite du raisonnement.), le bras reste plaqué au corps, avec l’épaule bien basse. Le coude ne se décolle pas du corps, car cela déconnecterait l’articulation de l’épaule. C’est dans cette phase qu’il créé une pression dont on reparlera plus loin.
3 – Connexion avec le sol :
Là par contre, ce n’est pas du tout facile à comprendre, mais Johnny nous à fait des démonstrations vraiment bluffantes : par exemple, à un moment, il s’est mis en position Heisoku Dashi (les pieds joints) et il m’a demandé de lui mettre des Mawashi dans l’épaule. Je vous promet (c’est dommage que personne n’aie filmé ce passage!) qu’il ne bougeait pas d’un millimètre. C’était comme si je frappais dans un poteau bien ancré dans le sol. Hallucinant!
Comment créer cette connexion avec le sol? Si j’ai bien tout compris, il faut faire une légère (j’ai bien dit légère!) rétroversion du bassin en pointant le coccyx en direction du sol. C’est ce qu’on appelle « rentrer la queue du dragon » 😉 Il faut également presser le bassin vers le bas par une contraction des fessiers, des ishio jambiers et des adducteurs et par une respiration qui consiste à souffler avec l’idée que l’air descend dans le bassin. En fait, on contracte le transverse (muscle abdominal profond qui entoure les viscères – c’est celui qui nous fait un ventre plat 😉 – et le plancher pelvien. Pour vous donner une image, la pression qui s’exerce alors sur le bassin correspond à celle qui s’exerce sur le bouchon d’un tube de dentifrice lorsqu’on le presse.
Johnny nous a fait beaucoup d’exercices concernant cette connexion au sol, pour bien nous faire comprendre que pour que l’énergie à l’impact soit transmise de façon optimal à la cible, il fallait qu’on utilise le principe de l’action/réaction avec le sol avec une poussée verticale dans le sol qui va retransmettre par réaction l’énergie au corps jusqu’à la cible. Il nous a donné l’exemple d’un sauteur en longueur qui, s’il ne fait pas une impulsion verticale dans le sol, ne parviendra pas à se propulser. C’est un peu la même chose dans nos techniques, sauf que ce retour d’énergie ne va pas nous servir à décoller mais va se transmettre par l’intermédiaire du corps, qui est bien connecter physiquement, jusqu’à la cible.
Voilà, j’espère vous avoir retranscrit correctement ce que Johnny à voulu nous montrer (Si ce n’est pas le cas, je pense qu’il nous apportera des précisions dans un commentaire !) dans ce principe des 3 C.
La pression interne :
Johnny nous à également parler brièvement du principe de pression interne suivi d’une explosion pendant les techniques. Ça tombe bien c’est ce que j’essaie de travailler ;-). En fait la pression se fait par le principe des 3 C avec en plus d’une pression vers le sol, une pression interne. Un peu comme si on voulait réduire le volume du tronc (contraction du transverse et du plancher pelvien! nous y revoilà!). On crée alors une augmentation de la pression interne. Ensuite, on laisse échapper toute cette énergie dans un temps très court comme dans une explosion. Puis à l’impact, à nouveau pression interne et sur le sol, comme vu plus haut pour transmettre l’énergie à la cible.
Je pense que je pourrais encore écrire pendant des heures tant Johnny m’a donné des pistes de travail fabuleuses. J’adore son Karaté et ses principes et je vais m’atteler rapidement à travailler tout ceci pour progresser.
Les enfants n’ont pas été déçus non plus par Senseï Gence. Ils étaient émerveillés (on l’aurait été pour moins que ça à leur age.) par sa gentillesse et le charisme qu’il dégage. Il a su les captiver tout au long du stage avec des explications et des exemples fait pour eux. Il n’hésitait pas à se mettre à la hauteur des plus petits et à leur faire ressentir le placement de leur corps pour perfectionner leur technique.
Les enfants se sont régalés et sont ressortis grandis de ce stage.
Merci Johnny de leurs avoir fait pétillé les yeux comme ça.
Une interview de 46 minutes !
J’ai une nouvelle qui devrait vous ravir, lors de notre repas champêtre, j’ai demander à Johnny l’autorisation de lui faire une interview et il a accepté. Je l’ai donc interviewé le matin 1 heure avant le début du stage et je n’ai pas été déçu :
Johnny s’est vraiment mis à nu comme on dit. Il m’a parlé, pendant 46 minutes. De lui depuis son enfance à la Réunion et ses problèmes de santé (les médecins le disaient condamné!) et de confiance en lui. Il m’a parlé de tout son parcours de Karatéka (ça vaut le coup ;-)), de ce que lui apporté le Karaté pour sa santé, pour son équilibre et dans sa vie.
Tout au long de l’interview, il nous fait part de sa vision du Karaté traditionnel et de la compétition, il donne de nombreux conseils aux débutants et aux Karatéka en général.
Bref une interview passionnante à ne pas manquer.
L’interview passionnante de Sensei Johnny Gence :
Accès à la vidéo de l’interview complète
Téléchargement du livre de l’interview complète
Voilà une fois n’est pas coutume, il n’y a pas de vidéo d’entrainement pour cet article (il fallait venir au stage ;-)) un peu spécial qui ressemble plus à un reportage.
J’espère que cet article vous à plus quand même et qu’il vous aura donné envie de venir au prochain stage qu’on ne manquera pas d’organiser avec Johnny Gence Senseï.
Vous pouvez voir les photos et les vidéos sur le site du Karaté Club de Langres – Voici le lien :
Stage avec Senseï Gence – Réussi
Laissez moi un commentaire ci-dessous et partagez cet article avec vos amis ! Merci !
A bientôt 😉
Bruno Bandelier
PS : En 2013, Johnny est revenu à Langres pour un stage très réussi axé sur le combat. Les thèmes abordés furent :
Kata Bunkai et du Kumité conventionnel au Kumité libre, profitez en, cette fois ci, j’ai mis des vidéos éducatives du stages.
"Comment réussir vos passages de grade"
34 commentaires
Ꭼxcellent article. I will be facing some of theѕe issues
as well..
Très pertinent. Merci infiniment pour votre aide
Bonjour sensei Bruno,je veux retourner pour faire le coin en.hein shodan ,comment faire car parfois je me trompe ,merci
arigato bruno.je suis 3eme dan .tres important les 3c.ainsi la video sur l utilisation de la colonne vertebrale.
depuis quand tu pratique le karate .tu as d autre occupation ou non .qu elle ton age
merci bruno pour tes vidéos, je commence à peine le karaté à plus de 40 ans et sa me passionne, la santé l’équilibre l’endurance et les fameux kata, sans compter sur les échauffement bref tout me plais et tes vidéos sont un super soutiens
Je voudrais parler de mon prof william geoffray qui enseigne le kyudokan au crès dans une belle salle malheureusement nous ne sommes que trois ou quatre pour le moment alors si il ya des débutants ou des confirmer dans le coin qu’il n’hésitent pas à venir nous rejoindre. encore merci
Bonjour Olivier,
Si tu veux faire de la pub pour ton club et attirer du monde, il faut que tu sois plus précis :
Donne nous l’adresse exacte de ton club !
Exactement c’est ce que je redoutais,la plupart des karatékas pensent à leur force musculaire et oublient ou ignorent comme moi la valeur ou l’importance des 3C.
Mais je vous l’assure que ce n’est pas chose facile cher maître il faudrait un Johnny dans nos dojos!Merci de nous faire partager ses connaissances.
Johnny, c’est facile de l’avoir dans ton dojo.
Il suffit de l’inviter et il vient avec plaisir.
Ne pas hésiter a m’inviter, c’est toujours un plaisir pour moi de partager avec de nouvelles rencontres
Ne pas hésiter a m’inviter, c’est toujours un plaisir pour moi de partager avec de nouvelles rencontres
voila un stage dont les principes abordé avait l’air des plus interessant et un sensei de grande qualité merçi pour cet aperçu
Merci Bruno pour cet article que je trouve tres interessant,avec des video sur le blog ca sera mieu
j’ai demandé a mon maitre de me dire quel et le meilleure de arts martiaux il m’a repondu le karaté
Xcellent !
salut Bruno,
super article que j’ai à peu près compris
y’a plus qu’à passer à la pratique et à l’entrainement
je viens de lire que Sensei Johnny Gence a passé son enfance à La Réunion.
je ne sais pas si un voyage est prévu mais j’adorerais suivre l’un de ses stages ici
… tu es aussi le bienvenu Bruno 😉
trés interessant … mercii
salut Prof bruno…bon j’ai une petite question : comment améliorer sa rapidité ….être rapide dans ses mouvements avec efficacité ..merci
Bonjour Zaineb,
Pour cela il faut être le plus détendu possible.
Je te conseille de travailler le principe du lâcher prise et en kihon, l’alternance entre les contractions et la détente musculaire.
Tout ce travail devrait pouvoir t’aider.
A+
Bruno
Salut prof Bruno,je suis très satisfait de
Tous vos leçons,j’ai appris beaucoup de choses grâce à votre merveilleuse méthode d’apprentissage. C’est un grand honneur de faire votre connaissance. Merci infiniment.
Konnichi wa
Avant de poser ma question, je voudrais vous dire : Dômo aligatô gozaimasu Bandelier san. Car je trouve votre dôjô net, très intéressant et en se sent chez sois.
Bon voilà ma question : j’ai obtenu ma ceinture marron en 2004 et puis, j’ai du arrêter malgré moi les entraînements. J’ai 43 ans et je vais reprendre le karaté en septembre, j’ai toujours gardé une assez bonne souplesse des jambes et je m’entraîne toujours un peu à la maison pour que mon corps et mon esprit reste éveillé. Mais pour les kata, j’aimerais savoir si il y à un petit plus pour remettre mes connections du cerveau à jour, merci d’avance et à bientôt.
Cordialement Jean-Yves
Bonjour Jean-Yves,
Désolé de répondre si tardivement. Merci tout d’abords pour tes compliment sur mon dôjô 😉
Pour les kata, il n’y à pas de miracle, il faut les apprendre et les retenir pour pouvoir réellement les vivre.
En t’entrainant à la maison très régulièrement avec mes vidéos ou un livre comme support, tu te les remémores plus rapidement.
Une fois que ton kata est su, il faut le répéter sans cesse pour que chaque geste devienne automatique, comme si ce n’est plus le cerveau qui commande, mais le corps.
Voilà, j’espère t’avoir répondu en partie et j’espère que ça t’aidera.
A+
Bruno
Bonjour Bruno! Je suis un karateka de 45 ans, de grade premier kyu. Je dois vous dire que j’ai commence avec le karate en 1991. J’ai obtenu le grade de ceinture bleue en Decembre 1993, grade avec lequel je suis reste pendant 6 ans pour abandonner le karate en 1999. J’ai bien dit abandonner, car je ne pensais pas revenir a la charge un jour. Mais en 2015, 16 ans après je me suis revetu de mon Gi. J’ai telment progresse que j ‘ai pu remporter plusieurs medaille d’or en epreuve kata et obtenu le grade premier kyu en Janvier 2017. Mais j’ai un probleme, je ne sais pas si vous pouver m’etre utile en ce sens. Je sus submerge par le stress quand je doit performer devant des sommités. Je maitrise bien les techniques, je les apprehende mieux que quand j’etais jeune. Chaque professeur devant lequell je dois performer reconnait que j’ai une bonne base, mais poiur ce qui me corcerne le probleme constitue un handicarpe. Les signes sont lls suivante: soife intense, je ne me sens pas bien dans lea peau, je ne peux pas maintenir mon equilibre, manque de force, je suis essouflé, mais je n’ai pas le coeur qui bat a tout rompre. J’espere que vous pouver me conseiller une solution! Osu!
Ps. Je suis de Haiti!
Bonjour
Dans la même situation, j’ai fais une version audio et imprimable des katas:
http://karate.philau.fr/katascript/
Les 6 pour la CN
Cdt
Merci Bruno pour cet article que je trouve tres interessant,j’ai beaucoup apprecié cette technique des troix C et je vais essayer de l’appliquer dans mes entrainements . je me permet de vous demander humblement de preparer une vidéo en ce sens et le mettre dans le blog comme ça cette retranscrition du stage ( au moins pour la pression interne et les 3 c ) se plus visible et concrete. sinon je vous souhaite une bonne journée et à +
Bonjour achraf,
Il faut encore que je travaille mes connexions pour pouvoir faire une vidéo sur les 3 C.
Johnny est un Maître en la matière, moi je suis encore dans une phase de recherche et d’apprentissage dans ce domaine.
Donc plus tard sans doute.
A+
Bruno
Merci Yoann pour ce commentaire enrichissant. Sinon, pas de soucis tu peux faire de la pub pour Karaté-Blog.net, bien au contraire.
Amitiés, Bruno.
Ah quel plaisir de lire ceci !! Connexion , sensation , énergie , ressenti !! Nous touchons là , a l’essence des arts martiaux , quelques soit le style pratiqué . L’énergie né du sol , le corps est son vecteur , quand il travaille , tout entier. En chine , on parle des 6 harmonies , par ce travailler de connexion des articulations ( chevilles, hanches, taille, épaules..). On peut effectivement rechercher quelle muscles , quels partie du corps entre en jeu dans ce genre de travaille , mais au final , il faut laisser place a la sensation. Au japon , les professeurs ne parlent pas beaucoup lorsqu’ils enseignent , une largue part est laissée a l’expérimentation de la technique , selon notre propre schéma . C’est un cours de grande qualité que tu as pu suivre Bruno !! Pour ta recherche de la « pression » interne , essai , de ne pas trop conceptualiser , et tout simplement , travailles, ressents , le corps a ces propres mots qu’il faut s’avoir lire lol Je ne connais pas Sensei, mais il enseigne un peu » i shin den shin » de ton âme à mon âme , j’aime beaucoup. Au passage j’ai pris la liberté de faire un peu de pub pour ton blog mais mon site . Amitié Yoann
Pour sentir le « hara » essayé de pousser un arbre 🙂 ou un autre truc sensé ne pas bouger en fait.
a+
Bonjour,
c’est effectivement difficile de rendre compte par écrit du travail proposé dans ce stage. En tout cas c’est enrichissant de le lire ici.
Etant débutant (2eme année de karaté), j’ai beaucoup apprécié les vidéos sur le site de Langres. Notamment à partir de la 10ème où il explique la connexion avec le sol.
C’est un domaine sur lequel je travaille, j’essaye de trouver des pistes et ces vidéos m’aident bien.
Un point qui mériterait un plus long développement c’est celui du Hara. je pense avoir compris un peu ce dont il s’agissait mais j’ignore comment on peut le travailler.
merci encore pour ces articles forts intéressants.
Salut Marc,
Merci pour tes compléments concernant la connexion au sol.
Concernant les photos, je suis désolé, mais je n’ai pas les droits à l’image pour les publier ici. Je pense que ça n’aurait pas posé de soucis, mais dans le doute, je préfère les mettre sur le site de Langres. Mais ne vous en faite pas dès que je les publie je vous tiens informé. Il y a même quelques vidéo sympa.
Pour l’interview, vous ne serez pas déçu. Mais ça va me prendre du temps car je dois tout transcrire et c’est pas évident et très long et il faut que je travaille un peu le son car c’est assez faible.
Bonjour Bruno,
Merci pour cet article passionnant, même s’il n’est pas étayé par des photos.
C’est effectivement parfois très difficile de retranscrire des explications dans certains domaines du « sentir ».
Je vois que le stage de Sensei Gence à été très bénéfique, et que tes élèves ont été enthousiasmés par sa gentillesse et son charisme.
Je retiens en ce qui concerne la connexion mentale, le fait de « voir » au delà de l’impact.
Pour la connexion physique que le »Hara » est au centre de la connectique du flux énegisant.
Quand à la connexion avec le sol, cela me fait penser aux pratiquants de « Chi -Kung » qui disent avoir un enracinement comparé à des vis dans le sol, et qui rentrent aussi « La queue du dragon » 🙂 en maintenant les bras ouverts comme s’ils entouraient un arbre, tout en maintenant au niveau de l’abdomen une pression qu’ils nomment « Ballon du Chi ».
Je suis impatient de lire l’interview de Sensei Gence, merci à lui d’avoir fait la « connexion » avec ton club de Langres, une journée très enrichissante pour tous.
Amitiés, @+
Marc
Bonjour Johnny,
Je suis très flatté que le CR te convienne.
Si le message est bien passé, c’est grâce à toi et à ton sens pédagogique.
Pour les compliments, je me suis retenu car j’en avais pleins d’autres à te faire 😉
Encore merci pour ce stage.
A+
Bruno
Merci à toi pour ce CR, tres bien compris et merci pour les compliment ça me touche beaucoup
A tres bientot